Master en "Global change"

Climatologie - Processus de Surface - Dimension Humaine

Nous croyons qu’une éducation de qualité doit intégrer les recherches actuelles dans les cours, les exercices et les discussions en classe. Ainsi le Master en "Global Change" (Climatologie - Processus de Surface - Dimension Humaine) est un master de haute qualité, étroitement lié avec les activités de recherche fondamentale et appliquée conduites au Département de Géographie de l’Université de Liège. Ces activités de recherche se focalisent sur la Climatologie, la Géomorphologie et l‘Hydrologie, la Géopolitique environnementale (Observatoire Hugo).

Par exemple, les étudiants vont apprendre

 

Deux voies pour ce master peuvent être suivies : un master en deux ans (120 ECTS) et un master en un an (60 à 75 ECTS). Le master en deux  ans (120 ECTS) est ouvert aux étudiants ayant le diplôme de bachelier adéquat (voir conditions d’accès). La première année comporte un socle commun qui inclut différents cours professionnels ainsi qu’une série de cours introductifs se focalisant sur les trois dimensions du changement global : (1) la climatologie, (2) la géomorphologie et les risques environnementaux, (3) la dimension humaine du changement global.

 

Le master en un an (60 à 75 ECTS) est ouvert aux étudiants ayant déjà le diplôme de master adéquat (voir conditions d’accès). Ce programme plus court coïncide largement avec la seconde année de spécialisation du programme complet (120 ECTS), avec quelques cours supplémentaires suivant la formation préalablement suivie. Cette version en un an du programme est offerte complètement en anglais.

 

La spécialisation en Climatologie débute par une formation de base portant sur la modélisation du climat, l’acquisition des compétences en informatique nécessaires à une telle modélisation, l’analyse des séries climatiques, et sur l’utilisation des données de télédétection pour les applications climatiques. Durant l’année de spécialisation, les étudiants recevront une formation solide en météorologie, en modélisation régionale du climat et de la végétation et en océanographie ; cela inclut aussi un stage à MeteoWing (le service de prévision météorologique des forces de défense belge). Sont abordées à la fois la climatologie/météorologie appliquée (agro-météorologie, prévision météo ...) et la climatologie fondamentale (étude des régions polaires, des gaz à effet de serre, développement de modèles climatiques).

 

Ci-dessus une animation montrant la capacité du MAR à simuler la neige observée ces derniers jours 10-12 décembre 2017 en Belgique (date et heure en haut à gauche). On a observé de la neige dimanche (10/11/2017) matin dans les régions de l’est du pays, cette neige a fondu dès l'après-midi. Lundi (11/12), c'était au tour de la Flandre et Bruxelles d’être touchées par la neige ce qui a occasionné de nombreux bouchons. Mardi (12/12), il y avait toujours plus de neige en Flandre que sur les sommets ardennais. Un autre phénomène similaire s’est déroulé à la période de Noël 2010, et le MAR est également parvenu à simuler parfaitement ce qu’il s’est passé .

La spécialisation en Géomorphologie et Risques environnementaux commence par une acquisition des compétences nécessaires en SIG et analyse spatiale, modélisation des processus de surface et techniques d’analyses de laboratoire. Ceci est réalisé à travers une série de cours, d’excursions et de projets de terrain (en Belgique et à l’étranger). Cette spécialisation porte sur la compréhension, la prédiction et la réduction des risques environnementaux (incluant les glissements de terrain, les inondations et la dégradation des sols/terres) à différentes échelles spatiales et temporelles ; ceci est complété par un stage sur ces problématiques.

 

La spécialisation dans la Dimension Humaine du Changement Global porte sur les aspects géopolitiques des changements environnementaux : les impacts du changement global sur la migration et la santé publique, les négociations climatiques et la diplomatie, le lien entre environnement et sécurité, etc. Il est complété par un stage dans une organisation internationale, un groupe de réflexion (think-tank) une ONG ou un centre de recherche.

 

Chaque spécialisation inclut aussi une mémoire  où les étudiants développeront un projet personnel de recherche. Ce travail s’effectuera en proche collaboration avec un chercheur actif comme superviseur et offre la possibilité d’effectuer une partie du travail à l’étranger. Le programme détaillé peut être trouvé ici.